Malgré quelques déboires récents — dont un accident mortel — la voiture sans conducteur semble appelée à un bel avenir. Inspiré par quelques lectures dans les presses et publications européennes et américaines, et par ce qui a pu se dire lors de colloques et de rencontres professionnelles, je me risque à un essai de prospective.
Je propose — ou suppose — cinq évolutions possibles:
- l’augmentation de la capacité des voiries,
- l’acceptation de trajets plus longs, pour tous types de déplacements, et donc davantage de kilomètres roulés,
- la circulation de véhicules vides — et la question du stationnement à repenser,
- des petits bus sans chauffeur: des réseaux capillaires de transports collectifs qui conforteront les réseaux capacitaires,
- des wagons de marchandises autotractés et autopilotés, pour une révolution de l’exploitation des réseaux ferrés.
[Cet essai de prospective vient compléter ceux écrits en 2009 pour le Collège de prospective Nord-Pas de Calais. “En 2040, je regarde par la fenêtre. Qu’est-ce que je vois.”]