Jef Van Staeyen

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ce que les églises sont pour Naples, le métro l’est pour Montréal ❧

 

Il y a quelques mois à peine, le 13 novembre 2021, j’ai publié sur ce site un article élogieux au sujet de l’architecture du métro de Montréal. Une nouvelle visite à cette ville, en avril 2022, m’a apporté de nouvelles photos et de nouvelles idées. En combinant les “anciennes” et les récentes, j’ai pu réaliser des photo-reportages — certes toujours incomplets… — des quatre lignes de métro de Montréal. J’y ajoute un regard sur l’organisation fonctionnelle, particilièrement intelligente, de trois des quatre stations de correspondance que compte le réseau.

  La ligne verte Angrignon — Honoré Beaugrand compte 27 stations, dont 22 sont reprises dans ce photo-reportage.

  La ligne orange Côte-Vertu — Montmorency compte 31 stations, dont 26 sont reprises dans ce photo-reportage. Les stations de correspondance Lionel Groulx et Berri-UQAM, déjà mentionnées pour la ligne verte, sont également reprises.

  La ligne bleue Snowdon — Saint-Michel compte 12 stations, toutes reprises dans ce photo-reportage. Ici aussi, les stations de correspondance déjà montrées — dans ce cas Snowdon et Jean Talon, de la ligne orange — sont également reprises.

  Pour être complet — encore que — voici la ligne jaune Berri-UQAM — Longueuil-Université de Sherbrooke. La ligne est courte et son nom est long, seulement 3 stations, dont la première, Berri-UQAM, était déjà présente pour les lignes verte et orange, et dont la dernière, Longueuil…, manque encore dans le reportage. Vous n’y trouverez donc que deux “nouvelles” photos d’une seule station, Jean Drapeau, photos d’aileurs prises en 2013 déjà.

  Trois des quatre stations de correspondance — Lionel Groulx, Snowdon et Berri-UQAM — sont des chefs d’œuvre pour ce qui est de l’organisation des flux de voyageurs. Lisez et regardez ici pourquoi.

Et ceci est, en rappel,  un lien vers le texte écrit en novembre 2021, que je compte compléter dans l’avenir.

En décembre 2023, le Cahier de l’Espace public a publié ma contribution au sujet du métro de Montréal: le Trésor souterrain de Montréal.

 

étoiles ★★★★

De façon très subjective et encore incomplète, j’attribue les étoiles de qualité suivantes aux stations de métro.

★★★★ quatre étoiles: Verdun et Radisson (ligne verte), et Bonaventure (ligne orange),

★★★ trois étoiles: De l’Église, Peel, Langelier (ligne verte), Plamondon, Place Saint-Henri, Georges Vanier, Lucien L’Allier, Jarry (ligne orange), et Outremont (ligne bleue),

★★★ trois étoiles également, pour l’organisation des flux de voyageurs: les stations de correspondance Lionel Groulx, Snowdon et Berri-UQAM,

★★ deux étoiles: Angrignon, Monk, Jolicœur, Charlevoix, Place des Arts, Beaudry, Préfontaine, Joliette, Pie IX, Viau, Assomption, Cadillac (ligne verte), Du Collège, De la Savane, Côte Saint-Catherine, Villa Maria, Vendôme, Rosemont, Beaubien, Jean Talon, Crémazie, De la Concorde (ligne orange), Côte des Neiges, Université de Montréal, Édouard Montpetit, Acadie, Parc, De Castelnau, Jean Talon, Fabre, D’Iberville en Saint-Michel (ligne bleue),

★ une étoile: Saint-Laurent, Frontenac (ligne verte), Côte-Vertu, Namur, Sherbrooke, Mont Royal, Henri Bourassa, Cartier, Montmorency (ligne orange), et Jean Drapeau (ligne jaune),

aucune étoile: Guy Concordia, McGill et Papineau (ligne verte).

pas encore évaluées: LaSalle, Atwater, Honoré Beaugrand (ligne verte), Square Victoria OACI, Place d’Armes, Champ de Mars, Laurier, Sauvé (ligne orange), et Longueuil Université de Sherbrooke (ligne jaune).
[Je signale que LaSalle, dont je viens de voir des photos, semble être un candidat sérieux pour obtenir plusieurs étoiles.]

 

Remarquez:

  • La plupart des stations ont de (très) bonnes notes. Beaucoup de stations ont deux étoiles. Peu nombreuses sont les stations qui n’atteignent pas ce niveau élevé. Sur la ligne bleue, toutes les stations ont deux ou même trois étoiles.
  • Plusieurs fois, il a été difficile de choisir entre deux ou trois étoiles: Monk, Charlevoix, De la Concorde…
  • Il reste possible que certaines stations obtiennent des étoiles supplémentaires, après des visites complémentaires à venir, notamment dans les édicules sur la rue ou dans d’autres éléments que je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter.
  • Mes choix (et donc mes étoiles) privilégient les qualités spatiales et la clarté des trajets plutôt que la nature des finitions ou la présence d’œuvres d’art. Je dois avouer aussi que j’ai un faible pour l’architecture brutaliste (Verdun, De l’Église, Outremont…).
  • Tout cela est et reste subjectif.

Ensemble avec les photos, les descriptions et les schémas, ces nombreuses étoiles témoignent de la qualité du métro de Montréal, qui mérite vraiment qu’on le visite et admire — et l’utilise, car il est fort pratique. Ce que les églises sont pour Naples, le métro l’est pour Montréal.
Vaut le voyage.

les Pays-Bas français n’existent plus ❧

(version actualisée d’un message du 18 février 2019)

Les Annales des Pays-Bas Français, créées en 1976 par Jozef Deleu, ont cessé d’exister. À partir du mois d’avril 2019, l’association Ons Erfdeel, éditeur de la revue, publiera les articles au sujet du Nord de la France (les Pays-Bas français) et de ses relations avec la Flandre et, plus largement, la néerlandophonie, sur ses sites web www.les-plats-pays.com et www.de-lage-landen.com.

À cette occasion, Ons Erfdeel m’a demandé de décrire l’évolution que cette région, où je vis et travaille depuis maintenant 30 ans, a connue ces 40 dernières années…

L’article a initialement été publié en néerlandais dans la revue Ons Erfdeel (2019-1 — février), et se trouve également, avec l’accord de l’éditeur, sur le versant néerlandais de mon site web: de Franse Nederlanden bestaan niet meer.

(complément d’information)

Et voici une photo de la Grand’place de Lille en 1973, prise par mon père lors de notre visite de Lille et Cassel.

giratoires

(Niort, janvier 1985)

Le Giratorum Magnum envahit les Deux-Sèvres. Il s’agit d’un stradivore qui, en état larvaire, lorsqu’il saisit les administrations et se propage dans les dossiers, a un aspect assez bénin. Mais une fois développé (on dit “réalisé”), quand il attaque les villes et les villages, il devient un danger public. Il change les rues en carrefours et les carrefours en ronds-ponts. Il fractionne les trottoirs et multiplie les chaussées, laissant ses traces sous forme de flèches et de panneaux.  Le quartier attaqué est perdu. Car le Giratorum Magnum n’a qu’un seul ennemi, plus fort que lui, l’Échangeorum Dénivellatum.
Allez, circulez, il n’y a rien à vivre!


Un exemple frappant de l’attaque du Giratorum Magnum: l’église de Saint-Liguaire (Niort) enveloppée dans un rond-point.
Le Giratorum Magnum a aussi frappé sur le carrefour de l’avenue de Nantes et de la rue de Coulonges. Il prépare un coup sur l’avenue de Paris. Tout ça ne l’empêche pas d’être présent sur tout le département des Deux-Sèvres.

Article publié en janvier 1985 dans la revue La Galipote (sous pseudonyme mal choisi), au sujet d’un phénomène qui n’a cessé de s’aggraver sur tout le territoire national.
La situation montrée sur la photo (Niort, rue du 8 mai 1945) s’est quelque-peu améliorée depuis. La circulation passe toujours de part et d’autre de l’église du 14ème siècle, mais l’aspect “rond-point” de l’aménagement a été atténué par la création d’un jardin lui attenant.

 

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