Cette image du phare de Pointe-à-Père ne le dirait pas, mais ce petit reportage de Rimouski (Québec) comprend beaucoup de neige. Idéal pour les jours de canicule.
Jef Van Staeyen
Cette image du phare de Pointe-à-Père ne le dirait pas, mais ce petit reportage de Rimouski (Québec) comprend beaucoup de neige. Idéal pour les jours de canicule.
Par les temps qui courent — la guerre en Ukraine, s’entend — il peut être opportun de relire ce bref extrait du roman “À l’est d’Eden” de John Steinbeck. La scène se passe à Salinas, en Californie, fin 1917 ou début 1918, alors que les États-Unis sont entrés en guerre contre l’Allemagne. Par un souvenir de jeunesse personnel, Steinbeck avertit ses lecteurs des risques d’amalgame, entre un pays ennemi (dans ce cas l’Allemagne) et ses ressortissants (les Allemands), surtout quand ils ont la malchance d’habiter là où l’on aimerait ne pas les voir (un paisible Allemand, Mr. Fenchel, parmi ses concitoyens états-uniens).
Le fichier joint donne d’abord ce bref extrait en anglais, et puis deux traductions, d’abord en néerlandais, et puis en français: “We had our internal enemies too, and we exercised vigilance.”
Trois petites remarques:
Voyager — est comme vivre.
On découvre le monde — sans y faire attention.
Avant même qu’on ait tout compris — le voyage est fini.
C’est avec ces quelques lignes, et sous la devise « Le Québec, c’est super-fun et méga-cool », qu’en 2007, au retour de notre voyage au Québec et à Montréal, j’ai démarré la rédaction d’un album nommé “nouveau monde — de finité et d’infinité”.
Une réalisation quelque-peu hybride, avec d’abord, en 60 pages, une description du Québec et le récit de notre voyage, et puis, dans une quarantaine de pages, quelques réflexions, ou essais, que le Québec et le voyage m’ont inspirés. Avec comme sujets le pouvoir et le marché, puis des hommes et des frontières et enfin les migrations transatlantiques au départ d’Anvers.
Ces derniers jours nous ont permis de nous étonner une nouvelle fois du système électoral états-unien. Ne parlons pas des primaires, déjà oubliées, mais des élections présidentielles mêmes avec leurs grands électeurs et leurs processus de comptage qui durent et perdurent.
Ce système est pourtant simple à comprendre, si l’on se place dans la perspective des treize États qui à la fin du XVIIIème siècle devaient se mettre d’accord sur une structure politique commune.
© 2025 moskenes.be
Theme by Anders Noren — Up ↑