L’actualité récente me pousse à ressortir ces photos de 2013, qui malheureusement n’ont rien perdu de leur intérêt. (cliquez sur la photo)
Jef Van Staeyen
La Nouvelle Angleterre — et surtout son Vermont et son New-Hampshire — est tout proche de Montréal. C’est peut-être la première raison pour laquelle je l’ai visitée en mai 2013.
Mais même sans cette proximité, elle vaut le voyage. La Nouvelle Angleterre est une fête pour les yeux — pas seulement en automne, quand les érables mettent tout en couleurs. Et elle est passionnante pour qui veut regarder plus loin qu’il ne voit. C’était en tous cas mon choix, pendant comme après le voyage, quand j’ai voulu comprendre ce qui m’avait étonné.
La Nouvelle Angleterre est bien plus grande que le petit bout de Vermont et de New-Hampshire (et de Massachusetts) que j’ai vu: Boston, le Maine, la Côte Atlantique… [j’ai vu New Haven il y a des années.] Mon reportage est incomplet.
(New England)
Montréal est une ville passionnante, surtout dans ses quartiers.
En 2013, je me suis beaucoup baladé dans deux de ses quartiers banaux: La Petite Italie, avec une partie de Villeray, et Le Plateau, avec Mile End — et sans doute un peu au-delà. Les limites administratives ne sont pas le sujet de ma curiosité.
J’en avais réalisé un reportage, que je complète et ajuste depuis. Et que je continuerai de compléter et d’ajuster pendant longtemps, je pense.
Le reportage, sous forme de diaporama, avec photos, cartes et textes, est organisé en 25 fichiers thématiques, de volumes très inégaux.
La plupart des images auraient pu se trouver dans plusieurs chapitres.
Le dernier chapitre les gens, etc. comprend aussi des conclusions,
au sujet d’une ville accueillante, qui donne à voir, qui libère le piéton, et qui rend capable.
[Quelques textes dans les chapitres ci-dessus renvoient à “Nieuwe Wereld — Nouveau Monde”, que j’ai écrit en 2007 en néerlandais, et en 2013 en français, et dont j’ai publié des extraits sur ce site.]
Ceci aussi est Montréal
L’île Saint-Bernard, le refuge faunique Marguerite d’Youville
Un voyage au Québec et à Montréal en 2007 m’avait inspiré à écrire en 2008 un album originalement dénommé “Nieuwe Wereld, over eindigheid en oneindigheid”, dont la version française, sous le titre “Nouveau Monde, de finité et d’infinité”, a dû attendre 2013.
Après un récit plutôt factuel des deux à trois semaines passées à découvrir un petit bout de cet immense pays, j’avais décrit les réflexions que ce voyage m’avait inspirées : sur l’appropriation, la citoyenneté, et les migrations.
Les querelles, alors assez vives, sur la propriété du Pôle Nord, entre la Russie et le Canada, avec le Danemark, la Norvège et les États-Unis comme spectateurs privilégiés, étaient le point de départ d’une quinzaine de pensées réunies sous la bannière “le pouvoir et le marché”.
Ce chapitre, et les chapitres suivants — Citoyens du monde, des hommes et des frontières; Retour à la maison — tout comme deux albums précédents — Boréales d’été; Reflets dans l’eau — sont en quelque sorte des textes mère — un peu laborieux — dont je continue d’exploiter les idées. Sans tout publier ici — les documents réunissent des chapitres privés et d’autres pouvant être publics — j’en extrais le chapitre deux “Les Russes arrivent. Le pouvoir et le marché”.
Ce titre renvoyait à une phrase du premier chapitre: “Dans le Canada — et surtout dans le “petit” Québec — et dans les échanges entre les deux, comme dans ceux avec les Inuits ou les Russes — se lisent des processus passionnants. Des processus qui éclairent le monde de demain, ses problèmes, ses défis et ses opportunités. (…) [Mais] laissez-moi d’abord vous raconter ce que j’ai vu. Les Russes viendront ensuite.”
Si je publie ce texte maintenant et ici, c’est pour organiser correctement un renvoi dans un texte que je publierai dans quelques jours, dont le titre de travail est “travailler pour rien”.
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