Jef Van Staeyen

Catégorie : Essais (Page 1 of 8)

VHILS au MIMA à Molenbeek ❧

 

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Si tout va bien, Molenbeek sera en 2030 capitale européenne de la culture  — Louvain a bénéficié d’une visite papale et Namur est capitale tout court.
Actuellement, sur le plan culturel Molenbeek-Saint-Jean (en nombre d’habitants la onzième commune du pays, comparable à Bruges, Louvain, Namur et Mons) est surtout le MIMA, le Millennium Iconoclast Museum of Art, ouvert en 2016 sur le site de la brasserie Bellevue — à ne pas confondre avec le centre Wiels, cette autre brasserie, à Forest. Or le MIMA fermera ses portes le 5 janvier 2025.
Il est donc temps d’y aller, surtout que la dernière exposition du MIMA, appelée Multitude, est de l’artiste portugais Alexandre Farto, aka VHILS.

VHILS travaille avec des matériaux-supports existants, panneaux d’affichages, murs enduits, antennes paraboliques… dont il enlève localement, suivant un dessin précis, les couches supérieures souvent de couleur blanche, mettant à jour les couleurs plus vives qui se trouvent dessous. Ce faisant, il produit au couteau (pour les affiches) ou au marteau-piqueur (pour les enduits et les antennes) des portraits ou des paysages urbains aux couleurs hasardeuses. Cette méthode a quelque ressemblance avec les dessins sans ambition artistique qu’enfants, nous réalisions avec des crayons wasco et de la peinture noire ou — plus professionnellement — avec la technique des sgraffiti utilisée par les artistes et architects de l’Art Nouveau.

travaux routiers

Je ne doute pas que les responsables du MIMA aient de bonnes raisons pour fermer le musée, mais ils mettent en avant les importants travaux routiers qui réduisent son accessibilité. Je formule quelques questions et réflexions.

  1. Quand on voit les travaux, on n’échappe pas à l’impression qu’ils ont comme but, plus que comme effet, de gêner l’accès. Même la passerelle en face du musée est fermée.
  2. Moyennant un détour, le musée reste bien accessible aux piétons et cyclistes. Les travaux ne doivent surtout pas vous empêcher d’y aller.
  3. À côté du musée, il y a un hôtel. Va-t-il fermer aussi?
  4. Si l’on ferme tous les lieux bruxellois dont l’accessibilité laisse à désirer, il ne restera pas grand’chose.

Toutefois, comme les travaux routiers sont une raison conjoncturelle et temporaire, on peut espérer une réouverture après.

 

en supplément: le KewLox parmi les escaliers
Cet étonnant escalier, un assemblage de marches individuelles (en fonte?) se voit au MIMA.

“Dans la forêt” de Jean Hegland n’est pas un roman d’anticipation

“Dans la forêt (Into the Forest) est un roman d’anticipation américain de Jean Hegland, paru pour la première fois en 1996″ peut-on lire sur wikipedia.
Quelques lignes plus loin, le texte poursuit: “Dans un futur proche indéterminé…”
Sur la même page, sous le titre “accueil critique”, se trouve le commentaire de Macha Séry (Le Monde du12 janvier 2017) que le livre est “une dystopie”, l’autrice “ayant fait preuve d’originalité en publiant son livre avant la mode des contre-utopies”. Pour certains, le roman est “survivaliste”.

Tout cela est vrai. Un peu. Pas plus. Car ce roman est d’abord autre chose.
(attention: divulgâcheur)

 

Alors que je suis à Montréal, ma fille m’a suggéré de lire “Dans la forêt” de Jean Hegland. [Prononcez Jean comme dans jeans.] Je ne peux amener suffisamment de livres dans mes bagages pour les quinze jours de mon voyage — dont toutes les heures dans l’aéroport et l’avion —, tout en anticipant les déceptions qui me feraient mettre de côté un livre apporté de chez moi après quelques pages de lecture. Sa collection peut donc me “dépanner”. Voire plus, car ses avis et conseils me sont précieux.

“Dans la forêt” raconte la vie de deux sœurs adolescentes puis jeunes adultes, habitant une maison dans la forêt en Californie, éloignée de tout et éloignées de tous dans un temps, “un futur proche”, où plusieurs catastrophes ont touché la terre ou seulement l’Amérique? mettant fin à la distribution d’électricité et à celle de carburant et de produits de consommation dans la ville la plus proche (à 50 km, quand-même). Plusieurs épidémies ont décimé ou fait fuir la population. Il n’y a plus de médecins, ni de services publics, ni même d’impôts. L’autrice ne raconte pas lequel des événements à causé les autres. Car là n’est pas le sujet.
Une des deux sœurs, Nell, écrit son journal, démarré à l’âge de 17 ans, mais comprenant des pages rétrospectives sur les trois années précédentes le temps où rien ne manquait , et conclu quelque deux ans plus tard. Sa sœur Eva est d’un an son aînée. Les deux sœurs ont d’abord perdu leur mère, morte d’un cancer, et ensuite leur père, mort d’un accident. (La tronçonneuse, en coupant du bois.)

Bien plus que l’effondrement de la société, de ses règles et de ses technologies, et même plus que la survie dans la forêt, avec la (re)découverte des plantes sauvages ou cultivées (les graines conservées par le père) et celle des animaux, c’est la relation entre les deux sœurs, qui passe par tous les sentiments et attitudes possibles, de l’amour et de la tendresse jusqu’au déni et la volonté de tuer, et leur féminité, qui constituent la matière du livre. L’effondrement et la forêt n’en sont que le contexte. Par son contenu, ce roman féminin est également féministe, et pas seulement “sur certains aspects”. Toutes les pages respirent la fierté d’être femme.

Après la parution tardive de la traduction française en 2017, soit vingt ans après l’original américain et deux ans après le film tiré de l’histoire alors que d’autres traductions ont paru dès 1997 certains critiques ont jugé que “le thème du livre n’a rien perdu de son actualité”. À mon avis, il ne la perdra jamais. Car il est éternel. Notamment mais pas seulement ! les pages qui traitent de l’enfantement, la gestation,  l’accouchement au milieu de la forêt et l’allaitement sont très fortes et très belles. Ce n’est peut-être pas un hasard si Jean Hegland a d’abord publié, en 1991,  un livre non fictionnel The Life Within: Celebration of a Pregnancy.

hommes

Les hommes sont présents dans le livre de quatre façons, voire cinq. Il y a le père, enseignant atypique, enseignant aussi de ses filles qu’il refuse d’envoyer à l’école, habitué à la forêt et “collectionneur” de toutincapable de jeter quoi que ce soit. Il y a le fils d’Eva, le bébé qui naît à la fin du romanalors que Nell espérait que ce soit une fille. Il y a le violeur anonyme, père (biologique) du bébé, qui est passé à leur maison à la recherche de carburant, et dont les deux femmes craignent le retour tout au long des pages et des saisons. [Qu’y a-t-il de pire? me suis-je demandé tandis que nous courions vers la maison avec nos sacs de baies qui cognaient dans nos dos — un ours ou un homme? (page 234, après la découverte d’empreintes dans la forêt, qui se révèlent être celles d’un ours)] Et il y a l’ami de Nell, Eli, qui a voulu convaincre les deux sœurs, et surtout Nell, de partir avec lui vers l’Est, vers Boston, où (dit-on) l’électricité et l’autorité auraient été rétablies. Nell hésite, mais décide de rester avec Eva, et Eli part sans elles. En cinquième, il y a aussi, dirais-je, les livres, et surtout l’encyclopédie, dont Nell lit des extraits tout au long de l’histoire, et qui lui sert de guide et de manuel — jamais assez précis et concret. [Comme d’habitude, l’encyclopédie ne dit rien sur la façon de s’y prendre. (page 264)] À la fin, les deux filles décident de mettre le feu à la maison, à tous les objets et souvenirs qu’elle contient et à tous les livres, dont cette encyclopédie. Seuls son Index: A – Z, le livre des Plantes indigènes de la Californie du Nord, et un recueil de chants et de récits des humains qui avaient peuplé la forêt avant nous, ainsi qu’un petit nombre d’objets pratiques sont préservés des couvertures, des couteaux et des casserolles, des brocs, une loupe, et des graines pour être apportés au plus profond de la forêt, où les deux femmes et leur bébé (oui: leur bébé) s’installeront dans la souche d’un séquoia géant là où personne (aucun homme) ne risque de les chercher.

 


Deux femmes à l’enfant, Henry Moore, bronze, 1945, San Diego Museum of Art, vu à l’exposition Georgia O’Keeffe et Henry Moore au Musée des Beaux-Arts de Montréal, mai 2024.
“Moore souligne l’importance de la lecture dans la vie familiale et élargit la définition traditionnelle de la famille en incluant un groupe de deux femmes avec un ou une enfant.”

 

miroirs

Il y a plusieurs effets de miroirde miroir déformé, contraste plutôt que symétriedans le livre. Entre le père des deux sœurs, et leur fils. Entre le violeur d’Eva et l’amant de Nel, ou entre le rapport sexuel contraint et violent, et celui en tendresse, voulu et vécu à deux. Avec, au centre de ce losange de relations, la sororité, l’amitié, l’amour et l’intimité entre les deux sœurs. Il y a le miroir violent entre l’accouchement dans la forêt et la mise à mort par plusieurs coups de fusil d’une laie (femelle du sanglier) en présence de ses deux marcassins (deux sœurs?), décidée et effectuée avec peine morale autant que physique par Nell pour nourrir sa sœur enceinte. La mort de l’animal doit renforcer la santé de la mère et du futur enfant. Et il y a le miroir entre la vie dans la forêt (voulue par le père) et les ambitions citadines des deux filles. Eva voulait être danseuse à l’opéra de San Francisco et Nell étudier à Harvard, ce qu’elles auraient été capables de réussir. Jusqu’à ce qu’elles doivent abandonner leurs projets.
Sans oublier que le livre démarre avec une fête de Noël, fête de la consommation et des excès:  Ça pourrait être mieux, ça pourrait être pire. Mais au moins, il y a un bébé au centre, dit le père (page 11), et reprend sa fille quelques années plus tard, à la fin de l’histoire (page 308).

Puis:
Ma sœur danse donc et la maison morte brûle, et je griffonne ces quelques derniers mots à la lueur de son embrasement. Je sais que je devrais jeter cette histoire, aussi, dans les flammes. Mais je suis encore trop une conteuse d’histoires — ou du moins une gardienne d’histoires —, je suis encore trop la fille de mon père pour brûler ces pages.
Le vent se lève à présent et le bébé se réveille. Bientôt nous traverserons tous les trois la clairière et entrerons dans la forêt pour de bon.
(page 309, la fin du livre, dans la traduction française de Josette Chicheportiche).

 

Par toutes ces scènes, par tous ces événements vécus par les sœurs, Dans la forêt est également un roman d’initiation et d’apprentissage. Un Bildungsroman. Et (oui, d’accord, aussi, et accessoirement) un retour à la nature. Mais le caractère dystopique et d’anticipation post-apocalyptique, mentionné par wikipedia, me semble peu essentiel.
Après tout, ce livre est peut-être plusieurs choses à la fois. Tel un grand roman.

 

(Montréal, 14 mai 2024)

stratégie pour une métropole transfrontalière ❧

De 1998 à 2001, les cinq intercommunales de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai ont travaillé ensemble pour élaborer une stratégie de métropolisation et de coopération transfrontalière.
Ces cinq intercommunales sont Lille Métropole Communauté Urbaine (désormais Métropole Européenne de Lille), IDETA (Tournai), IEG (Mouscron), Leiedal (Kortrijk) et wvi (Brugge). Réunies en Conférence Permanente Intercommunale Transfrontalière (COPIT), elles étaient rejointes par l’Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole (ADULM), animateur et coordinateur du processus. Ensemble, ils ont constitué une équipe, l’Atelier transfrontalier, un système de pilotage politique et technique, et plusieurs groupes de travail thématiques. Ils ont fait appel à de nombreux experts français, belges et étrangers, chercheurs, consultants, bureaux d’études et/ou collègues dans leurs propres institutions ou dans d’autres structures publiques ou privées concernées par les sujets abordés. L’Union européenne (par son programme TERRA), les régions Flandre et Wallonie et la province de Flandre occidentale ont contribué au financement du projet, qui portait le nom de baptême Grootstad, un acronyme pour GRensoverschrijdend Ontwikkelings- en Ordeningsschema – Terra – Schéma Transfrontalier d’Aménagement et de Développement.

Un texte écrit en 2008 pour l’Université de Strasbourg, présenté sur ce site, dépeint le contexte de ce processus de coopération transfrontalière: les collectivités locales, acteurs de la coopération transfrontalière — les intercommunales de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.

Sont présentés ci-dessous, les principaux résultats de cette coopération, publiés sous forme de Cahiers (et dossiers) de l’atelier transfrontalier.

 

Mises en garde:

  • Les fichiers ci-dessous sont les versions en .pdf de documents bilingues néerlandais-français conçus pour être imprimés. Il est toujours nécessaire de regarder toutes les pages, paires et impaires,  pour ne rien manquer.
  • Les fichiers peuvent différer légèrement des versions imprimées.
  • La numération des Cahiers (et Dossiers) ne correspond pas à l’ordre chronologique. Le programme de publication n’a démarré qu’en 2000, deux ans après le démarrage du projet et de son programme d’études. Certaines publications, à diffusion plus restreinte, ont été appelées “Dossiers”. Après coup, il faut bien se dire que le désordre des numéros et la co-existence de Cahiers et de Dossiers ne simplifie pas la compréhension.

 

Cahier Σ (sigma) – Proposition de stratégie pour une métropole transfrontalière — SPIRE + IGEAT + ISRO & ATELIER, décembre 2001. Présenté ici d’entrée de jeu, il s’agit en fait de la conclusion des travaux, en version intégrale et bilingue.

Le mémento Stratégie pour une métropole transfrontalière, proposée par la COPIT, mars 2002, constitue la synthèse de cette stratégie en 24 pages, telle que présentée et discutée lors du colloque du 25 mars 2002 à Kortrijk.

Cahier 1 – Concurrence et complementarite economiques; quatre rapports introductifs — rapport réalisé en 1998, publié janvier 2000
Quatre experts, à savoir Wim Vanhaverbeke (Leuven, Universiteit Maastricht), Jean-François Stevens (Université de Lille 1, IFRESI), Henri Capron (Université Libre de Bruxelles) et André Delpont (Agence pour la promotion internationale de la Métropole, APIM, Lille), analysent les enjeux de développement et d’intégration économiques qui se posent pour les territoires qui composent la métropole transfrontalière.

Cahier 2 – Portrait du paysage — étude réalisée en 1998, publiée janvier 2000
Philippe Thomas et Anne Leplat, paysagistes, réalisent un portrait du paysage transfrontalier, à travers une approche d’abord subjective et nourrie de visites sur le terrain et de matériaux picturaux et littéraires, et ensuite objective, à l’aide de travaux cartographiques. Ils avancent une hypothèse de lecture globale du paysage avec une trame et des motifs. Cette lecture inspirera une stratégie territoriale transfrontalière du paysage, présentée dans les Cahiers 10 et 13.

Cahier 3 – Métropole transfrontaliere: Perception, Attentes, Orientations — TETRA (Michel Suire), rapport réalisé en 1998, publié mars 2000
Michel Suire du bureau d’études Tetra a mené une série d’entretiens auprès de personnalités françaises, flamandes et wallonnes impliquées ou particulièrement concernées par les enjeux transfrontaliers. Il met en évidence l’existence d’un consensus pour renforcer le processus de métropolisation en cours et les stratégies différentes de chaque territoire face à ce processus. Il fait ressortir des propositions concrètes qui peuvent constituer autant de pistes de réflexion et d’action..

Cahier 4 – Gestion des ressources en eau — Cathy Denimal, novembre 2000
La gestion des ressources en eau est un enjeu clef dans la métropole franco-belge, tant sont importants les interdépendances et les bénéfices pouvant être générés par une gestion commune et économe d’une ressource essentielle pour la vie des habitants, pour les activités économiques et pour les milieux naturels. L’état des lieux comprend une analyse sommaire des flux d’eau sur le territoire, une mise en correspondance des différentes législations locales, régionales, nationales et européennes qui traitent des ressource en eau, une présentation des risques qui pèsent sur ces ressources, et enfin une mis en évidence des efforts faits pour pallier à la surexploitation de la nappe, à la pollution des eaux, et à la gestion des eaux pluviales.

Cahier 5 – Portrait économique — Industries & Services (François Milléquant – Hassan EL Asraoui), mai 2000
À l’aide de nombreuses données et de graphiques François Milléquant et Hassan EL Asraoui présentent et mettent en perspective les données démographiques et économiques de la métropole franco-belge et des six arrondissements qui la constituent: démographie, taux d’activité, chômage, répartition géographique, sectorielle et fonctionnelle des emplois, évolution de l’emploi, interactions transfrontalières par les déplacements habitat-travail. Ce portrait se conclut par une mise en évidence des concurrences et complémentarités au sein de la métropole transfrontalière. Il montre des potentialités en termes de complémentarités entre les territoires, mais aussi leurs réelles faiblesses. Les uns comme les autres peuvent inspirer une intensification des relations et coopérations transfrontalières.

Cahier 6 – Mobilité et accessibilité, les politiques des trois régions  — TRITEL & CETE, septembre 2001
Une bonne coopération doit se baser sur une bonne connaissance et compréhension réciproque. L’étude présente les politiques de mobilité des trois territoires français, flamand et wallon et leurs approches des problématiques spécifiquement transfrontalières.

Cahier 7 – Nouvelles stratégies à l’égard du paysage — Eric Luiten, étude réalisée en 1998, publiée octobre 2000
Les politiques à l’égard du paysage des territoires du Groene Hart (Cœur vert, Randstad, Pays-Bas), d’Emscher Park (Ruhr, Allemagne), de Barcelona Metropolitana et du Stedenband Twente (ruban de villes de Twente, à l’Est des Pays-Bas) peuvent inspirer une politique du paysage à l’échelle de la métropole franco-belge.

Cahier 8 – La métropole transfrontalière, ce qu’en pensent  les sécretaires communaux  — TETRA, avril 2001
L’Atelier transfrontalier a souhaité élargir le regard acquis auprès des acteurs (cahier 3) en interrogeant les 165 secrétaires communaux, qui sont les témoins privilégiés de leurs territoires. Le bureau TETRA a réalisé une enquête qualitative auprès de 25 secrétaires, et quantitative auprès de tous.

Cahier 9 – Le multilinguisme dans la métropole franco-belge — Carine Reuvers, Piet Desmet, Lea Vermeire, novembre 2005
Le rapport réunit une enquête au sujet de la maîtrise des langues étrangères et de la motivation quant à leur apprentissage et pratique, une présentation de l’enseignement de la langue des voisins dans les trois territoires, et les propositions du Forum Multilingua, organisé en janvier 2000.

Cahier 10 – Les motifs du paysage — Philippe Thomas, mars 2001
Le Cahier 2 (Portrait du paysage) s’est conclu par la proposition d’élaborer une stratégie du paysage distinguant et combinant une trame et des motifs. La présente étude examine les potentialités et comment les valoriser des motifs suivants: les monts, les carrières du Tournaisis, les vallées, les horizons vides du Mélantois. 

Cahier 11 – Techniques de rétention des eaux de pluie — SAFEGE, Jean Vuathier, novembre 2004

Cahier 12 – Une métropole en réseau — Bruno Sinn, Christian Vandermotten, Louis Albrechts, novembre 2001
Quelles plus-values la métropolisation peut-elle engendrer pour chaque territoire? Quelles recommandations peuvent être émises, notamment à l’égard des élus, pour concrétiser ces plus-values?
Voilà deux questions simples — en apparence — auxquelles les experts ont apporté des réponses au-delà des attentes initiales, qui ont nourri la stratégie présentée dans le Cahier Σ (sigma).

Cahier 13 – Un maillage bleu métropolitain — wvi & Lille métropole Communauté urbaine, avril 2004
À la croisée des thématiques au sujet de l’eau et des paysages, cette étude propose les bases d’une stratégie de valorisation du réseau de rivières et de canaux.

Cahier 14 – Décloisonnement frontalier du marché de l’emploi — WES, septembre 2001
Pourquoi décloisonner les marchés de l’emploi et comment le faire? Quels sont les obstacles à lever? Ce travail a inspiré la Conférence Frontières ouvertes pour l’emploi d’octobre 2003.

Cahier 15 – Qualité des Parcs d’activités économiques — novembre 2005
Ce cahier conclut le projet “Émulation” conduit par les cinq intercommunales et la COPIT dans le cadre du programme européen Interreg 3A (FEDER). Les cinq intercommunales ont partagé leurs visions et leurs expériences en matière d’aménagement et de gestion de zones d’activités de qualité.
Ce projet ne faisait pas partie du projet Grootstad, mais s’intègrait dans le programme de publications.

Cahier 16 – Atlas de l’équipement culturel de la métropole franco-belge — décembre 2001

Dossier 10 – Frontières ouvertes pour l’emploi — février 2004
Ce dossier constitue le compte-rendu de la conférence éponyme, organisée par la COPIT le 29 octobre 2003 à l’occasion de la visite d’État de S.M. le roi Albert II à Lille.

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