Jef Van Staeyen
En accord avec son gouvernement et son parlement, le ministre-président wallon Paul Magnette a déclare que le traité de libre-échange commercial avec le Canada — le CETA —, qui ne gouverne pas que des compétences européennes, mais aussi nationales, nécessite encore quelques discussions, négociations et adaptations.
(octobre 2016)
Je le crois profondément sincère, quand il nous déclare qu’il faut avoir croisé la réalité de la vie économique. Le problème, c’est qu’il prend l’économie virtuelle, celle où il n’y a ni biens, ni personnes, mais seulement des flux de chiffres, pour la réalité.
(août 2014)
Donner son sang ne peut être considéré comme un droit, pour qui que ce soit. Recevoir du sang, si.
(avril 2015)
Le repas végétarien dans les cantines, est-il un vecteur de cohésion sociale, réunissant autour de la même table tous les enfants, qui ne sont plus stigmatisés?
(mars 2015)
Pour payer notre consommation électrique, nous exigeons des générations à venir les moyens financiers et le savoir-faire pour surveiller et mesurer l’évolution de nos déchets, pour vérifier le vieillissement de leur protection et pour réparer, améliorer ou refaire, le cas échéant, les centres de stockage.
À nos descendants, proches et lointains, nous imposons ces efforts, sans contrepartie aucune, l’énergie correspondante étant consommée depuis fort longtemps.
Les jeux sont faits, les dés jetés. L’AEM sera à Amsterdam, et l’ABE à Paris: l’Agence Européenne du Médicament et l’Autorité Bancaire Européenne, qui quitteront Londres. En privilégiant les vieilles capitales, l’Europe a raté une belle occasion d’une vraie politique territoriale.
(novembre 2017)
… et si l’attentat de Nice était l’équivalent français de celui d’Orlando?
(juillet 2016)
Les automobilistes nous le montrent: le succès des transports publics se construira sur leur qualité, bien plus que sur leur gratuité.
(mai 2016)
Les émeutes qui ont frappé notre pays ces derniers jours sont un fait éminemment politique…
Critique de la radicalité, plaidoyer pour le discernement.
(novembre 2005)
Pour les politiques économiques et l’idéologie qui les inspire, les biens et les services, les activités et les entreprises ne sont plus au service des citoyens, de leurs besoins et de leurs attentes. Désormais, les citoyens, en tant que consommateurs, sont au service des entreprises.
(décembre 2014)
Ceux qui prétendent qu’il faut travailler plus, et plus longtemps, partent tôt.
(février 2018)
Où nous apprenons que les fabricants d’ampoules “éco” trichent sur les performances.
(décembre 2015)
… expliqué à l’aide du paradoxe des mangeurs de pommes de terre.
(mai 2016)
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